Au Costa Rica, un chien maltraité assiste au procès de sa maitresse

Tout au long de l’audience, il n’a quasiment pas bougé de sa place. Au Costa Rica, un jeune chien est venu assister au procès de son ancienne maitresse accusée de maltraitance animale. La femme qui a été dénoncée par l’un de ses frères risque jusqu’à deux ans de prison pour actes de cruauté.

Le chien souffrait de malnutrition

C’est du jamais vu pour ce pays d’Amérique du sud. Au Costa Rica, un chien victime de maltraitance a assisté au procès de sa maitresse. Selon les médias présents dans la salle d’audience, nombreux ont été ceux à assister à l’événement pour soutenir la petite victime qui a été exemplaire tout au long de la séance.  

En novembre 2017, Tyson qui sera par la suite renommé Campeon (Champion), un jeune chiot corniaud de 6 mois était attaché d’une ficelle qui s’enfonçait dans son cou. L’animal souffrait de malnutrition et était couvert de puces. C’est un des frères de la propriétaire qui a alerté la Fondation d’Atenas d’aide aux animaux abandonnés. Le chiot est alors emmené chez le vétérinaire  il recevra des soins pendant une vingtaine de jours.

Aujourd’hui, l’animal se porte très bien mais ne supporte plus les colliers et doit être tenu en laisse avec l’aide d’un harnais.

« Un être sensible » en France

Au Costa Rica, la loi prévoit des peines de prison de 6 mois à trois ans pour le mauvais traitement ayant provoqué la mort de l’animal, six mois à deux ans pour des actes de cruauté et entre 20 et 50 jours ainsi que des amendes pour des actes de mauvais traitements un peu moins graves.

Si en France, les animaux ne peuvent pas encore assister au procès de leur bourreau, la justice est de plus en plus ferme avec les personnes soupçonnées de maltraitance animale. Désormais, les juges n’hésitent plus à condamner à de la prison ferme les propriétaires. Rappelons qu’aux yeux de la loi, un animal n’est plus considéré comme « un objet » mais comme « un être sensible ».

Par ailleurs, les sanctions pénales vont jusqu’à deux ans de prison ferme et 30 000 euros d’amende pour des actes de cruauté ou des sévices graves envers les animaux.

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