Ce n’est pas la fin du prêt à taux zéro, même en zones rurales !

Il est vrai que nombre de choses ont changé au 1er janvier 2020, notamment côté santé. Mais côté emprunteur, les ménages les plus modestes peuvent se réjouir : le fameux PTZ ou prêt à taux zéro est maintenu, même dans les zones moins tendues !

Le PTZ devait connaître quelques limites à partir de 2020

Les potentiels emprunteurs savent probablement que le gouvernement prévoyait de limiter l’accès au prêt à taux zéro à partir du mois de janvier 2020. Ce type de crédit pouvant représenter jusqu’à 40% du montant total du prêt depuis 2016, permet d’emprunter un tel montant à taux zéro, tel que son nom l’indique, dans le cadre de l’acquisition d’un logement. Il devait normalement être réservé aux ménages décidant d’investir dans une grande agglomération ; en zone tendue, en somme.

Mais au dernier moment, le 28 décembre 2019 très précisément, les parlementaires ont voté contre l’avis du gouvernement pour maintenir le PTZ. Les zones B2 et C restent donc concernées, au même titres que les zones A, A bis et B1. « Alors que la crise des « gilets jaunes » a mis en avant la fragilité des territoires ruraux, elle va mettre le pied à l’étrier de nombreux ménages qui ont besoin de se loger en dehors des grandes villes. Il s’agit d’un dispositif essentiel dans le parcours résidentiel des ménages », jugent Les Constructeurs et aménageurs de la Fédération française du bâtiment.

Les paliers de ressources sont toujours d’actualité pour accéder au PTZ

Le fonctionnement du PTZ reste le même : il engage un ménage sur 25 ans maximum à rembourser seulement le capital emprunté. Les intérêts supplémentaires sont à la charge de l’État. Les logements neufs sont principalement concernés. Dans un contexte de taux d’emprunt historiquement bas, on pourrait croire que l’économie réalisée n’est pas si importante. Mais en réalité, « elle représente tout de même quelques milliers d’euros pour un emprunt de 170 000 euros et sans ce coup de pouce, des ménages gagnant 2 000 euros par mois ne peuvent pas accéder à la propriété », allègue Damien Hereng, président de la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles.

Ainsi donc, il concerne les foyers aux ressources modestes. Quelques plafonds basés sur le revenu fiscal de référence du foyer assurent la répartition de ce type d’emprunt. Une famille avec deux enfants devra accuser de :

  • 74 000 euros par an de revenus maximum en zones A et A bis ;
  • 60 000 euros par an de revenus maximum en zone B ;
  • 54 000 euros par an de revenus maximum en zone B2 ;
  • 48 000 euros par an de revenus maximum en zone C.

Tel qu’expliqué plus, le PTZ peut assurer jusqu’à 40% du montant total du prêt (cela peut varier en fonction de la localisation du logement). Toutefois, en zones B2 et C, seuls 20% maximum peuvent être pris en charge. En outre, le montant total de la prise en charge peut lui aussi être plafonné.

Faciliter l’accès au logement pour l’emprunteur plus modeste

À l’origine, le PTZ avait été mis en place pour permettre aux primo-accédants (les personnes devenant propriétaires de leur résidence principale pour la première fois depuis deux ans) d’accéder plus aisément à la propriété. Sa croissance a été assez spectaculaire ces dernières années. Son taux de prise en charge du montant total du prêt et son plafond de ressources ont été élevés à plusieurs reprises.

Si vous désirez investir dans une résidence principale et que vous êtes éligible à ce programme, profitez-en ! Et n’oubliez pas de souscrire une bonne assurance emprunteur !

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