Habitation : le « coliving », le logement de demain ?

Connaissez-vous le coloving ? Né dans les années 2000, ce nouveau concept offre des espaces privés et des espaces partagés. Un logement atypique à la frontière de la colocation qui n’attire pas que les jeunes actifs.

Le coliving entre coworking et colocation

Avez-vous déjà entendu parler du « coliving » ? Non ? Pour les novices, sachez que le coliving est né dans les années 2000 aux États-Unis. Ce nouveau concept consiste à vivre à plusieurs dans un logement qui mêle des espaces privés et des espaces partagés. Les logements exploités par des startups sont rassemblés par blocs autour de lieux communs comme un salon ou la cuisine. Le but ? Offrir à ses occupants des pièces qui leur sont propres tout en proposant une vie en collectivité.

Vous vous demandez sûrement quelle est la différence avec une colocation ? Comme dans un hôtel, l’habitant va pouvoir profiter « d’extras » comme une salle de sport, une laverie ou encore un parking. Des petits plus qui n’existent pas dans une colocation plus traditionnelle. À la différence de la colocation, les baux sont extrêmement flexibles et peuvent aller d’un mois à un an.

Une formule qui ne s’adresse pas qu’aux jeunes actifs. Le coveling peut aussi séduire les femmes comme les hommes, des divorcés ou encore des jeunes retraités qui souhaitent changer de vie. Côté budget, le coliving coûterait en moyenne 850 euros par mois.  

La formule a tout pour séduire et les startups tentent de surfer sur la vague. C’est le cas de Colonies qui vient de conclure un tour de table de 180 millions d’euros. Le groupe qui a vu le jour en 2017 avait déjà réussi un tour de force en levant une dizaine de millions d’euros l’année 2019 : «  Cela double ou triple notre vitesse de déploiement » explique Alexandre Martin, cofondateur de l’entreprise à BFM TV.

Aujourd’hui, l’entreprise propose plusieurs endroits dédiés au coliving : Fontainebleau (77), à Paris, Noisy-le-Grand ou encore Colombes (92).

Quelle assurance pour une colocation ?

Pour les personnes qui vivent dans d’autres villes de France, vous pouvez toujours vous rabattre sur la colocation traditionnelle. Si vous optez pour cette solution, il faudra veiller à souscrire une assurance. Faut-il une assurance commune ou une assurance individuelle ?  Sachez que la souscription commune est la solution la plus facile. Ainsi, l’ensemble des occupants seront couverts par un seul et même contrat.

Une formule qui implique la signature d’une seule et même personne qui sera considérée comme responsable aux yeux de l’assurance. Les autres colocataires seront mentionnés dans le document et seront couverts en cas de dommages. Si cette personne décide de quitter la colocation, il faudra alors désigné un nouveau « responsable ». Un responsable qui devra superviser le paiement de la cotisation mensuelle.

Dans le cas d’une assurance individuelle, sachez qu’il est conseillé aux colocataires de se protéger chez une seule et même compagnie. Cela permettra d’éviter les litiges entre les différents assureurs en cas de dégât des eaux et autres problèmes dans l’appartement. Dans les clauses du contrat, il faudra indiquer la surface du logement, les meubles ainsi que la responsabilité civile couverts. N’hésitez pas à effectuer une comparaison pour obtenir la meilleure assurance selon votre profil.

En 2018, une étude de la plateforme de location entre particuliers Locservice.fr fait le point sur le coût des logements dans les villes étudiantes. Sans grande surprise, Paris est la ville étudiante la plus chère de France. Un étudiant déboursera en moyenne 830 euros dans la capitale et 777 euros en Ile-de-France. Un budget conséquent qui pousse les étudiants à se diriger vers la colocation ou encore le coliving. Alors êtes-vous tenté par cette expérience ?

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