Le vélo comme meilleur moyen de transport post-confinement ?

Dans les grandes villes françaises, par peur du Covid-19, les personnes devant se rendre au travail durant le confinement essaient d’éviter au maximum les transports en commun. Pour leurs déplacements, ils privilégient donc le vélo. Un mode de transport qui avait été également adopté durant les récentes grèves. Pouvons-nous donc imaginer que, une fois le confinement terminé, le vélo deviendra le moyen de transport favori des Français ? Assurland fait le point.

Le confinement va-t-il contribuer à l’essor du vélo en ville ?

C’est une question que nous pouvons nous poser. Alors que le nouveau Coronavirus circule dans de très nombreux pays du monde, les Français sont invités à rester chez eux depuis le 17 mars 2020, et ce, jusqu’au 11 mai de la même année. Seules des sorties exceptionnelles sont autorisées, comme le fait de se rendre sur son lieu de travail par exemple. Mais rares sont les personnes qui, dans les grandes villes, apprécient prendre les transports en commun par peur de contracter le Covid-19. C’est pourquoi, lorsqu’elles ne peuvent pas circuler en voiture, elles se tournent vers un moyen de transport qui a déjà été fortement apprécié durant les grèves de fin 2019 : le vélo !

Les mesures de distanciation sociale respectées à vélo

Puisqu’une grande majorité des Français sont confinés chez eux et ne se rendent plus sur leur lieu de travail, les routes des grandes villes sont quasiment désertes. Ainsi, les Français qui sortent faire leurs courses ou qui se rendent au travail enfourchent leur vélo personnel ou un vélo en libre-service pour se déplacer. Un moyen de se déplacer qui, en plus d’être bon pour la santé, permet de respecter les mesures de distanciation sociales imposées par le gouvernement.

En effet, suite à la pandémie, de nouvelles pistes cyclables voient le jour pour faciliter les déplacements. Des aménagements qui tendent à se multiplier dans l’ensemble du pays afin que les déplacements à vélo perdurent au-delà du confinement. Si nous prenons l’exemple de Paris, capitale du pays ou les embouteillages sont presque constants d’habitude, l’ancien vice-président aux transports de la région Île-de-France serait chargé de proposer des solutions afin que les déplacements à vélo soient favorisé dans les rues parisiennes une fois que la vie reprendra son cours normal.

Pollution de l’air : entre prise de conscience et facteur aggravant

En plus d’être pratique et d’éviter d’être en contact avec une personne potentiellement porteuse du Covid-19, le vélo est aussi un moyen de transport écologique. Et rares sont les personnes qui n’ont pas encore vu l’impact écologique que peut avoir le confinement partout dans le monde. Le retour des animaux sauvages, le ciel bleu pour la première fois en Inde depuis des années, des nuages de pollutions qui disparaissent au-dessus des grandes villes, les changements sont impressionnants et positifs d’un point de vue écologique. Le vélo pourrait donc être une très bonne alternative aux transports en commun tels que les bus, métros, tram et RER. Et beaucoup commencent à y penser pour différentes raisons :

  • une prise de conscience écologique ;
  • et la peur de la contagion dans les endroits fortement fréquentés.

Mais si nous nous penchons un peu plus sur le Covid-19, il ne faut pas non plus oublier que la pollution est un facteur aggravant augmentant les risques de contamination et facilitant la propagation du virus. C’est pourquoi, si les citoyens ont déjà d’eux-mêmes pour ce mode de transport à deux-roues, les municipalités ainsi que le gouvernement travaillent pour faciliter les déplacements à vélo et réduire ceux en voiture.

Les pistes cyclables fleurissent à l’étranger

Que cela soit en Colombie, aux Etats-Unis, en Espagne, en Allemagne ou encore au Mexique, des pistes cyclables temporaires voient le jour dans les grandes métropoles permettant aux résidents de se déplacer à vélo tout en respectant les distances de sécurité. Pour cela, des plots et des marquages au sol sont installés. Bien que tout cela ne soit qu’éphémère pour l’instant, l’idée de créer de nouvelles pistes définitives reste dans les esprits du monde entier.

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