Catastrophes naturelles : une mauvaise année pour l’assurance

Le séisme de 6,3 sur l’échelle de Richter qui a détruit la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande fin février dernier va coûter cher aux compagnies d’assurance. Il s’agirait de la catastrophe naturelle la plus chère depuis l’ouragan Ike survenu en 2008. Et le Japon qui vient de subir lui également un gigantesque séisme ne va rien arranger…

Assurance : le séisme de la Nouvelle-Zélande coûte cher

Le tremblement de terre qui a complètement dévasté la ville de Christchurch, avec des pertes pour les assurés s’élevant à près de 11 milliards de dollars néo-zélandais (soit environ 6 milliards d’euros), impacte directement le budget des assurances.
Le gouvernement a fait face à cette catastrophe en faisant appel à son propre système d’assurance contre les tremblements de terre, soutenu par les réassureurs américains et européens. La Commission chargée d’indemniser les sinistres subits par l’habitation via son assurance habitation a affirmé couvrir les dégâts à hauteur de 1,5 milliards de dollars, tout en faisant appel aux réassureurs pour 2,5 milliards. 

Japon : le séisme de trop pour l’assurance

Dès ce matin, le réassureur Swiss Re connaissait une chute à la Bourse alors même qu’un séisme de 8,9 sur l’échelle de Richter et un Tsunami survenus dans la nuit dévastaient à leur tour le Japon. Le porte-parole de Swiss Re a précisé qu’il était « trop tôt pour dire quel sera l’impact » et que la situation économique serait éclaircie d’ici une à deux semaines.
La semaine dernière, Swiss Re a communiqué les chiffres liés au séisme de Nouvelle-Zélande. Le groupe d’assurance connaîtrait 800 millions de dollars de rétrocessions pour les coûts de Christchurch.
Une année 2011 qui s’engage bien mal pour les sociétés d’assurance qui font en ce moment le bilan pour les inondations australiennes de décembre et janvier dernier. 
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