Algérie : l’assurance vie en danger ?

Le gouvernement algérien vient récemment d’interdire à bon nombre de compagnies d’assurances de réaliser des activités d’assurance vie. En effet, les sociétés avaient 5 ans (jusqu’en mars 2011) pour séparer leurs activités « dommages » de celles des personnes. Seules trois entreprises sont légalement autorisées à exploiter ce dernier segment.

Une loi à l’origine de ce dispositif

En février 2006, une loi venant compléter une précédente loi de 1995 stipulait que les entreprises avaient cinq ans pour séparer leurs filiales d’assurances en deux segments : l’assurance dommage et l’assurance des personnes.
Depuis le 30 juin dernier, bon nombre de compagnies d’assurance se sont vues interdire l’activité « vie » n’ayant pas respecté la loi. Une difficulté supplémentaire vient se greffer à la loi qui impose aux filiales un capital d’un minimum d’un milliard de dinars (soit plus de 9 millions d’euros).

Plus que 3 compagnies sont autorisées à faire de l’assurance vie

Avec de telles conditions, il ne reste plus que 3 compagnies d’assurance qui peuvent encore légalement exploiter le segment de l’assurance vie en Algérie. Il s’agit de Caarama Assurance, Taamine Life Algérie et SAPS (Société d’assurance, de prévoyance et de santé). Selon le ministère des Finances algérien, d’autres compagnies devraient à l’avenir pouvoir à leur tour y être autorisées le temps de créer d’autres filiales spécialisées.
Pour l’heure, c’est un coup dur pour de nombreuses compagnies privées pour qui cette interdiction représente un véritable manque à gagner.

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