Résultats : Bénéfice net 2011 en hausse de 12% à 330M d’euros pour Euler Hermes

L’assureur-crédit Euler Hermes, filiale de l’assureur allemand Allianz, a enregistré en 2011 un bénéfice net de 330M d’euros, en hausse de 12%, selon un communiqué publié jeudi, une progression en partie liée à un effet de base favorable.

En 2010, le résultat avait été amputé par d’importantes charges de restructuration consécutives au lancement du nouveau plan stratégique baptisé Excellence, à hauteur de 82,9M. Pour l’exercice 2011, les charges de restructuration se sont limitées à 8M.

Sur le plan de l’activité, l’année a été marquée par une légère hausse de la sinistralité (défaillances d’entreprises), qui avait atteint des niveaux historiquement bas fin 2010.

Le ratio de sinistralité (indemnisations des sinistres rapportées aux primes perçus) est remonté à 45,1% contre 42,1% l’année précédente.

Pour faire face à ce rebond de la sinistralité, Euler Hermes a renforcé sa gestion du risque, les pays et les secteurs « les plus fragiles » faisant l’objet d’ « une surveillance accrue et de mesures restrictives si nécessaire ».

L’assureur-crédit a pu maîtriser suffisamment ses coûts pour limiter la hausse du ratio combiné (indemnisations des sinistres et frais généraux rapportés aux primes perçues), qui passe de 68,7% à 70,0%.

Le chiffre d’affaires est en hausse de 5,9% à 2,27Mds.

Quant au résultat financier, c’est-à-dire le produit du placement des primes, il est en baisse de 8% du fait de moindres plus-values et de « quelques dépréciations, notamment sur les obligations grecques » pour 2,7M d’euros.

Pour 2012, Euler « anticipe un ralentissement économique et s’est préparé aux différents scénarios possibles ». Il relève néanmoins légèrement son objectif d’une augmentation des primes comprise entre 3 et 4% et vise désormais une fourchette comprise entre 3 et 5%.

« Le groupe considère que l’environnement macroéconomique reste instable, ce qui pourrait induire une hausse des défaillances dans la plupart des marchés européens », selon le communiqué.

Mais ayant revu, ces dernières années, sa politique tarifaire et ses outils de gestion du risque, l’assureur-crédit se sent en mesure « d’atténuer les effets du ralentissement économique à venir et de réaliser à nouveau une solide performance financière en 2012 ».

  

  

Paris, 16 février 2012 (AFP)

 

 

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