Assurances : face aux hausses de tarifs, la comparaison n’a jamais été aussi utile

Selon le cabinet d’études Fact & Figures, les primes d’assurance auto devraient augmenter de 2 à 3% en 2018. Cette hausse tourne autour de 1 à 2% pour l’habitation. Les assureurs répercutent en effet le prix de réparations de plus en plus coûteuses, que ce soit à cause des nouveaux équipements des voitures ou de l’augmentation des catastrophes naturelles pour le logement.

Pour l’instant, seuls quelques assureurs sont entrés dans le détail. A titre d’exemple, la Matmut déclare prévoir +2,7% pour l’auto, mais aucune hausse en habitation. Pour la Maif, ce sera +1,2% en habitation et +2% pour les véhicules. Enfin, Allianz, quant à elle, concentre ses hausses sur l’habitation (+3%) mais épargne les conducteurs.

Ces pourcentages sont évidement indicatifs. En assurance, comme chacun sait, tous les clients ne sont pas logés à la même enseigne. Il est à craindre que les assurés considérés comme des « mauvais profils » soient encore davantage pénalisés quand les « bons élèves » subiront une hausse malgré leur bon comportement.

Dans cette situation, les assurés ont encore trop tendance à faire le dos rond et subir des hausses sur des primes déjà très élevées. Pourtant, rien ne les oblige à accepter la nouvelle grille tarifaire de leur assureur. La législation est en effet de leur côté.

La loi Hamon leur permet depuis 2015 de changer de contrats d’assurance auto, moto et multirisques habitation tous les ans. Contrairement aux idées reçues, la fidélité ne paye pas en assurance. Bien au contraire. C’est en sondant le marché et mettant son contrat en question que l’on obtient les meilleures offres, c’est-à-dire une couverture optimale à un prix raisonnable.

L’an dernier, LesFurets.com avait réalisé un sondage éloquent. Si 71% des répondants avaient entendu parler de loi Hamon, seuls 25% savaient précisément de quoi il s’agissait. Parmi les sondés, seuls 15% s’étaient servis de la loi pour résilier leur contrat ou le renégocier.

Les consommateurs doivent pourtant reprendre le pouvoir sur leurs dépenses obligatoires, car contraintes ne veut pas dire subies. Les outils existent aujourd’hui pour profiter des meilleurs tarifs pour ces assurances, mais aussi son compte en banque ou son électricité. Il est temps d’en faire usage.

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