Santé : une étude alarme sur les aliments ultra-transformés

Riches en sel, en graisses saturés ou encore en sucre…Les aliment ultra-transformés ne sont pas sans risques pour la santé. Deux études alertent sur la dangerosité de ces aliments qui peuvent augmenter de 12% les risques de pathologies cardiovasculaires.

Une augmentation de 12% des risques cardiovasculaires

Ils ont envahi nos placards et notre réfrigirateur. Les aliments ultra-transformés (conditionnés et transformés par l’industrie) sont pointés du doigt par deux nouvelles études scientifiques. Ces deux études parues dans le British Medical Journal et menées par les Français de l’Inserm et une université espagnole mettent en évidence des  dangers pour la santé. La consommation des aliments ultra-transformés augmenterait de 12% les risques de pathologies cardiovasculaires.

Pour arriver à cette conclusion, l’étude française dirigée par le Dr Mathilde Touvier porte sur plus de 100 000 participants, en majorité des femmes qui ont participé à l’étude Nutri-net Santé. 3 300 aliments et boissons qui avaient été classés selon leur degré de transformation ont ainsi été évalués.  

Pauvres en vitamines et en fibre

Sans grande surprise, les chercheurs ont découvert que les aliments ultra-transformés étaient riches en sel, en graisses saturées, en sucre et pauvres en vitamines et en fibres. Une composition qui n’est pas sans conséquence pour la santé. La consommation fréquente des aliments ultra-transformés est associé à un risque de maladies cardiovasculaires (1409 cas) et plus spécifiquement des maladies cérébro-vasculaires (829 cas) et des maladies coronariennes (665 cas).

« L’étude ne permet pas à elle seule de conclure un lien de cause à effet, mais l’association entre aliments ultra-transformés et le risque de maladies cardiovasculaires est statistiquement significative en tenant compte des autres caractéristiques des participants (tabac, alcool, niveau d’activité physique, statut socio-économique, âge, sexe, poids, etc.) « explique le Dr Mathilde Bouvier. La directrice de cette étude a tout de même tenu à rassurer les consommateurs en expliquant que : « c’est la consommation régulière qui importe ».

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