Abandon des animaux : le gouvernement dévoile son plan d'action

Julien Denormandie, le ministre de l’agriculture a dévoilé le plan d’action du gouvernement sur les abandons des animaux. Certificat de sensibilisation, durcissement des sanctions ou encore signature d’une chartre avec Le Bon Coin Assurland revient sur les différentes mesures. 

Un certificat de sensibilisation, durcissement des sanctions…

Le gouvernement souhaite passer la seconde dans la lutte contre les abandons des animaux. Dans une interview accordée au Parisien, Julien Denormandie a présenté le plan d’action de l’exécutif.

Aujourd’hui encore, la France est championne européenne des abandons des animaux. Chaque année, 100.000 chiens et chats sont laissés sur le bord de la route : « Un animal n’est ni un produit consommable, ni un jouet », insiste le ministre.

« 750 000 chiens et chats sont officiellement vendus ou adoptés chaque année en France et l’on assiste malheureusement souvent à ce que l’on appelle des adoptions ou des achats impulsifs ».

Pour inverser le tendance, l’exécutif prépare « un certificat de sensibilisation obligatoire pour tout adoptant ou acheteur ». Ce document rappellera ce qu’implique une adoption ou l’achat d’un animal (coût vétérinaire, achat de nourriture …).

Ce certificat sera disponible courant 2021 et pourra être signé auprès d’un refuge, d’un éleveur ou même d’une animalerie.

Début 2020, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France a dévoilé une série de mesures pour le bien-être animal. Parmi elles, « le permis de détention de l’animal ». Un permis sera délivré « sans frais et sans condition » à l’ensemble des franciliens. En cas de maltraitance, il serait retiré au détenteur.

Une idée déjà appliquée en Belgique dans la région de Wallonie. Le document est accordé gratuitement aux personnes majeures et sans formalité administrative. Seuls exceptions, les personnes qui ont déjà été reconnues coupables de mauvais traitements.

Des sanctions plus sévères pour les propriétaires qui abandonnent leur animal seront mises en place : « Je souhaite que nous puissions renforcer les sanctions en cas d’abandon » a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse en ligne. L’idée serait de les punir jusqu’à 3 ans d’emprisonnement « dès lors que ces actes de maltraitance ont été identifiés et démontrés ». 

Interdiction des ventes des animaux dans les véhicules ambulants

Julien Denormandie a également annoncé que les ventes d’animaux dans les véhicules ambulants seront interdites. En revanche « les ventes ou adoptions d’animaux continueront de se faire dans des refuges spécialisés, des animaleries ou des foires dédiées à la vente des animaux ».

Une déception pour les associations dont la SPA qui avaient lancé une pétition pour interdire la vente des animaux dans les animaleries.

Cependant, une chartre d’encadrement a été signée avec Le Bon Coin. L’objectif est de séparer les animaux des biens de consommation. Ainsi, le vendeur devra renseigner des éléments comme : l’identification, la méthode d’identification ou encore l’âge de l’animal).

A noter que le 26 janvier prochain, les propositions de loi sur le bien-être animal de plus députés dont Loïc Dombreval seront étudiées à l’Assemblée Nationale. Des propositions qui concernent les équidés ou encore la détention des animaux sauvages dans des cirques itinérants.

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