Airbnb va bloquer certaines annonces dans des villes françaises

Airbnb modifie sa réglementation en France. Les propriétaires qui souhaiteront louer un hébergement devront automatiquement afficher leur numéro d’enregistrement obtenu auprès de la mairie. Aujourd’hui, une résidence principale peut être louée dans une limite de 120 jours par an.

Débusquer les fraudeurs

Airbnb continue de modifier sa réglementation. La plateforme a décidé de serrer la visse afin de se conformer aux règles locales.

Le géant américain a décidé de bloquer les logements qui n’auront pas été enregistrés dans les mairies. En effet, les propriétaires qui souhaitent louer un logement sont dans l’obligation d’en avertir la mairie.

A Paris par exemple, un logement qui est considéré comme une résidence principale peut être loué dans la limite de 120 jours par an, après avoir déposé une déclaration meublé de tourisme en ligne.

Les villes concernées sont Paris, Lyon et Bordeaux puis, avant la fin de l’année 2021, Lille, Marseille, Nice, Strasbourg et Toulouse.

Comme l’indique le journal 20 minutes, un propriétaire ne pourra plus passer une annonce sur Airbnb sans afficher son numéro d’enregistrement obtenu auprès de la mairie. A noter que, la location d’un bien au-delà de 30 jours sera toujours possible sans ce numéro d’identification.

Fin 2019, Airbnb a fourni les chiffres de la location dans Paris. A l’époque, 51 520 logements ont été loués dans la capitale via la plateforme. Quasiment 8% de ces hébergements sont loués plus de 120 jours par an.

En parallèle, l’entreprise a annoncé mettre en place un guichet unique qui permettra aux municipalités d’obtenir des informations sur les locations et notamment si le logement n’a pas été loué plus de 120 jours par an.

Emmanuel Wagon, la ministre du logement a d’ores et déjà demandé aux autres plateformes de mettre en place ce type d’actions.

Quand la mairie de Paris propose des arrangements aux loueurs illégaux

En 2020, la mairie de Paris a proposé un arrangement aux loueurs illégaux. Face à un marché de l’immobilier toujours plus tendu, la municipalité a souhaité proposer un deal aux propriétaires : « Nous leur proposons d’abandonner les poursuites s’ils s’engagent à mettre leur logement en location avec un bail classique de 3 ans minimum et à un loyer situé 20% sous le prix du marché, soit 40% en dessous du plafond maximum de l’encadrement des loyers » explique à l’époque Ian Brossat, maire adjoint en charge du logement.

Selon les chiffres, 5 000 propriétaires sont concernés par ce « geste important ».

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