Une vignette pour les camions étrangers et français en 2019 ?

François de Rugy, ministre de la Transition écologique, a annoncé que le gouvernement réfléchissait à l’instauration d’une vignette pour les camions étrangers. D’après Franceinfo, cette obligation pourrait s’étendre aux camions français. L’objectif est que les transporteurs routiers contribuent au financement des infrastructures.

Tous les camions concernés, y compris les français

Tous les camions concernés, et tous contre cette mesure. Invité sur le plateau de BFMTV, François de Rugy, ministre de la Transition écologique, a assuré que le gouvernement travaillait à l’instauration d’une vignette pour les camions étrangers. « Nous travaillons, comme d’autres pays d’Europe d’ailleurs, sur une forme de vignette, notamment pour permettre de taxer en quelque sorte les camions étrangers qui ne font que traverser la France. Il y en a qui ne font même pas un plein de carburant, donc ils ne paient même pas les taxes sur les carburants et ils ne paient pas l’usure des routes », a-t-il indiqué. Mais les transporteurs étrangers ne devraient pas être les seuls concernés. Selon Franceinfo, l’exécutif réfléchirait à étendre cette vignette à tous les camions, y compris les français.

Cette vignette ressemblera-t-elle à l’écotaxe ?

Le gouvernement, qui devrait plancher sur une telle mesure l’année prochaine, voit en cette vignette le moyen de faire contribuer les transporteurs au financement des infrastructures. « Ce n’est pas uniquement pour dire « on va taxer un peu plus les camions donc ce sera écologiquement vertueux ». Il faut bien des ressources pour financer les investissements sur le réseau routier et ferroviaire, pour qu’on ne subisse pas des phénomènes comme l’accident de Gênes », a expliqué le ministre.

Si cette vignette rappelle vaguement l’écotaxe, François de Rugy assure que cela n’a rien à voir. Avec cette vignette, pas de portiques pour calculer le nombre de kilomètres parcourus. Le gouvernement préfère faire un parallèle avec la Suisse, et c’est normal puisqu’il s’agit du modèle sur lequel il souhaite s’appuyer. Du côté des transporteurs, l’idée est loin de plaire, bien au contraire. Le gouvernement a néanmoins encore le temps de travailler sur cette mesure et sur son annonce.

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